La mise en place du processus de résilience externe doit être continue autour de l’enfant blessé. Son accueil après l’agression constitue la première maille nécessaire et pas forcément verbale, pour renouer le lien après la déchirure. La deuxième maille, plus tardive, exige que les familles et les institutions offrent à l’enfant des lieux pour y produire ses représentations du traumatisme. La troisième maille, sociale et culturelle, se met en place quand la société propose à ces enfants la possibilité de se socialiser. Il ne reste plus qu’à tricoter sa résilience pendant tout le reste de sa vie.

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